June 19, 2024
Portrait : Arthur Deveyer, sa passion de la musique à l’origine du Dev Fest
HAZEBROUCK — À seulement 26 ans, Arthur Deveyer est l’organisateur du Dev Fest, un festival qui célébrera sa 3ème édition cette année. Pour cette occasion, il a accepté de nous raconter son attrait pour le monde de la musique ayant mené à ce projet.
Un parcours bercé par la musique
Originaire de Steenbecque, Arthur est un grand passionné de musique depuis toujours. « Depuis l’âge de 4 ans, je baigne dans la musique depuis tout petit grâce à ma famille de musiciens ». Il s’exerce à divers types d’instruments tels que le saxophone et la guitare tout en prenant des cours à l’école de musique d’Hazebrouck. Il poursuit son apprentissage au conservatoire de Saint-Omer en étudiant la musique actuelle et jazz.
Par la suite, il s’oriente vers une école de cinéma et d’audiovisuel afin de devenir ingénieur du son. Après l’obtention de son diplôme en 2020, comme beaucoup, Arthur vit une période de doutes liée à la crise du Covid-19. Les débuts du festival se feront à huis clos durant 2 années avec comme objectif : animer ses soirées en famille lors du confinement. « J’ai ensuite voulu améliorer mon projet et l’élargir afin d’en faire profiter plus de monde ».
« Mon éducation et ma formation musicale m’ont permis d’avoir l’aspect artistique et pratique nécessaire à la création du festival. » Arthur Deveyer, Organisateur du Dev Fest
En parallèle, Arthur est artiste indépendant et travaille avec plusieurs labels. Il a produit un EP et plusieurs titres disponibles sur les plateformes de streaming. Il a également performé en solo lors de la précédente édition du festival. « C’était un peu stressant d’allier l’organisation et la performance à la fois » a-t-il confié.
Ses goûts musicaux sont issus d’un large panel de styles bien variés. « La musique électronique est ma préférée mais je m’intéresse également beaucoup au jazz et à la funk ». Ces influences ressortent à travers le choix des différents artistes présents sur scène lors du festival.
Un projet rayonnant et local
En aboutissant à ce projet Arthur souhaitait avant tout dynamiser la ville et la faire rayonner sur l’ensemble du territoire. Celui-ci a également apporté une visibilité d’un point de vue culturel, des retombées économiques positives ainsi que la mise en avant du commerce local.
En termes de budget, Arthur indique : « Le festival coûte environ 100 000 euros et une enveloppe de 37 000 euros est dédiée aux artistes ». Pour l’occasion, l’équipe mobilisée comprend 15 salariés et 60 bénévoles, tous présents pour assurer le bon déroulement.
Les artistes choisis sont considérés comme dans « l’ère du temps » dans le but de proposer une palette de registres riche et diversifiée. « Le festival commence à se faire un nom et une réputation donc nous pouvons travailler avec des boîtes de production ce qui rend la sélection plus facile ».
L’éco-responsabilité est notamment au cœur des priorités pour l’organisateur. Plusieurs démarches écologiques sont donc entreprises comme l’utilisation d’éco-cups ou encore la restauration provenant de circuits courts, plus respectueux de l’environnement.
Pour les éditions futures, Arthur rêve toujours plus grand : « Je souhaiterais changer de lieu. J’aime beaucoup le cadre qu’offre le jardin public, mais j’ai pour ambition d’agrandir mais aussi d’améliorer le festival en intégrant un village de stands par exemple. » indique-t-il.